Citral et Cancer : une étude japonaise explore le potentiel anticancer de quatre huiles essentielles doTERRA

Quand la nature éclaire la recherche scientifique…

En 2024, une équipe japonaise a publié une étude passionnante dans la revue BMC Complementary Medicine and Therapies, portant sur les effets de quatre huiles essentielles riches en citral : citronnelle, litsea, mélisse, et myrte citronné. Fournies par doTERRA, ces huiles ont été testées sur des cellules de cancer du sein.

Le résultat ? Une inhibition significative de la prolifération tumorale… sans nuire aux cellules saines.

Citral : un composé naturel prometteur

Le citral est un aldéhyde monoterpénique, connu pour son arôme citronné vif et son action antimicrobienne.
Mais dans cette étude, c’est son potentiel antitumoral qui a été mis en lumière.

Les huiles testées :

• Lemongrass (Citronnelle – Cymbopogon citratus)

• Litsea (Litsea cubeba)

• Melissa (Mélisse – Melissa officinalis)

• Lemon Myrtle (Myrte citronné – Backhousia citriodora)

Ces huiles ont toutes démontré une action :

antiproliférative (elles ralentissent la croissance des cellules cancéreuses)
anti-invasive (elles réduisent la capacité des cellules à se propager)
avec une faible toxicité sur les cellules saines (ce qui est rare et précieux)

Ce que dit la science

“Nos résultats suggèrent que les huiles essentielles riches en citral pourraient être considérées comme des agents complémentaires potentiels dans la gestion des cancers du sein.”
→ BMC Complement Med Ther (2024)

Le myrte citronné s’est démarqué comme le plus efficace des quatre, suivi par la citronnelle.
Les chercheurs ont observé une inhibition des voies de signalisation liées à l’invasion tumorale, tout en préservant l'intégrité des cellules non cancéreuses.

Et en pratique ?

Cette étude ne remplace en rien les traitements médicaux conventionnels.
Mais elle ouvre une piste : celle d’une complémentarité raisonnée, en lien avec les soignants et dans le respect des données scientifiques.

Utilisées en olfaction, en diffusion douce ou dans certains soins de confort (toujours diluées, et avec précautions), ces huiles pourraient soutenir le terrain, apaiser le mental et participer à une approche globale de la santé.

Mon regard de praticienne

Cette étude me réjouit, car elle va dans le sens de ce que nous pressentions déjà sur le terrain :
certaines huiles essentielles, bien choisies et bien utilisées, peuvent avoir un rôle d’appoint précieux en oncologie intégrative.
Elles ne remplacent pas la chimiothérapie, mais elles peuvent accompagner l’être dans son entier, au-delà du symptôme.

Et surtout, elles redonnent un peu de pouvoir d’action là où la maladie donne l’impression de tout prendre.

Pour aller plus loin

Lien vers l’étude complète :
Lire la publication sur BMC Complementary Medicine and Therapies

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Karine – Revita Alliance
Aromathérapie & accompagnement intégratif