Non, le MLM n’est pas une arnaque… sauf quand on vous ment

doTERRA : j’aime les produits, et je choisis de parler en toute transparence

J’utilise les produits doTERRA depuis un moment, et j’en suis satisfaite. Les huiles essentielles sont de qualité, certaines m’ont vraiment aidée, et j’aime leur approche autour du bien-être naturel.

Je souhaite aussi aborder un aspect important dont on parle moins souvent : le modèle économique de doTERRA, et ce que cela implique si vous envisagez de vous lancer comme “Wellness Advocate” (distributeur·rice). Ce n’est pas un article pour critiquer la marque — j’y suis cliente convaincue — c’est une démarche de clarté et d’honnêteté, car je pense que chacun mérite de prendre une décision en pleine conscience.

Ce qu’on ne vous dit pas toujours au début

Quand on vous parle de “partager les produits”, “créer une équipe” ou “gagner un complément de revenu”, on vous montre souvent les bénéfices. Ce qu’on oublie de mentionner clairement, c’est qu’il y a des conditions essentielles à connaître dès le départ :

• Pour être éligible aux commissions, vous devez faire un achat personnel mensuel d’environ 100 à 150 PV, ce qui correspond souvent à 130 à 150 € par mois.

• Si vous ne le faites pas, vous ne touchez aucune commission, même si vous avez vendu ou recruté.

• Pour “rentrer dans vos frais”, on vous incite souvent à recruter rapidement, ce qui alimente un cycle : pour ne pas perdre, vous devez faire entrer d’autres personnes… qui doivent faire la même chose.

Pourquoi c’est dérangeant pour certains

Beaucoup découvrent ces règles après leur première commande. Une fois engagés, ils se sentent obligés de continuer, simplement pour ne pas perdre ce qu’ils ont déjà investi.

Certaines personnes se retrouvent aussi face à un choix difficile :

• Soit elles maintiennent leur commande mensuelle, même si elles n’en ont pas toujours l’envie ou les moyens,

• Soit elles prennent le risque d’être mises à l’écart de la communauté, ou de ne plus bénéficier de l’accompagnement promis.

Car à l’origine, on leur avait parlé d’apprentissage, de formations, d’un chemin vers l’autonomie grâce aux huiles essentielles. Puis vient ce message implicite :

“Tu ne peux pas recevoir les formations si tu ne fais pas ta commande mensuelle…”

Dans ce contexte, beaucoup cèdent à la pression non pas par intérêt financier, mais pour rester intégrés.

Quand l’accompagnement devient conditionné à l’acte d’achat, et que l’on répète ce modèle sans se poser de questions, le système perd en intégrité.

Ma position personnelle

Dans ma vie, j’ai eu de nombreuses opportunités. Certains appellent cela de la chance, moi je sais que j’ai surtout su les attirer et les saisir. J’ai travaillé dans le monde de l’entreprise traditionnelle : j’ai co-fondé un supermarché, créé une activité de point chaud, repris un commerce en dépôt de bilan, revendu, relancé avec un associé… Je connais les réalités du commerce, du risque, de l’investissement lourd.

Tout le monde n’a pas la capacité — ni l’envie — d’investir des centaines de milliers d’euros pour se lancer dans une activité. C’est précisément ce que je trouve intéressant dans le marketing de réseau : c’est une voie accessible à tous, quels que soient son niveau d’études, son réseau ou ses ressources.

J’utilise toujours les produits doTERRA, et je continue de les partager, parce qu’ils m’ont apporté bien plus que du confort.

Pendant ma chimiothérapie, j’ai traversé une période extrêmement lourde, physiquement, émotionnellement, psychologiquement. Ce traitement est éprouvant à tous les niveaux. Les huiles essentielles m’ont apporté un apaisement profond, en particulier en olfaction. Leur pureté est exceptionnelle. Elles m’ont permis de reprendre mon souffle quand tout semblait trop.
Sans elles, je ne sais pas si j’aurais tenu avec autant de force et de calme à travers ce processus.

C’est cette expérience intime et puissante qui m’a donné l’envie de les partager. Je ne poursuis personne. Je ne sollicite pas. Je n’insiste pas.

Je reste disponible pour celles et ceux qui souhaitent découvrir, apprendre, se former ou peut-être développer une activité. Je suis présente, fidèle, bienveillante et engagée.

Aujourd’hui, je suis libre financièrement. Je ne cherche pas à générer un revenu de plus.
Ce qui m’anime, c’est de transmettre, de guider, d’apporter ce que je peux, à ma juste place.

Ma mission est de contribuer positivement à la vie des gens, de les aider à atteindre leurs objectifs, à mieux prendre soin d’eux, avec du bon sens et du naturel.

Et tout cela, je le fais avec éthique.
Je crois profondément que :

Bien mal acquis ne profite jamais.
Ce que tu construis sur le mensonge ou sur l’ombre finira par s’écrouler tôt ou tard.

Ce que je vous recommande

• Posez toutes les questions nécessaires, sans peur de “déranger”.

• Demandez les conditions exactes pour percevoir des commissions : achats mensuels, niveaux requis, formations payantes…

• Soyez sûr·e d’aimer les produits indépendamment de tout espoir de revenu.

• Et surtout : ne reproduisez pas aveuglément ce que disent vos uplines.

Même si elles sont bien intentionnées, certaines informations relayées sont inexactes, voire dangereuses.

Un exemple concret : on lit fréquemment que le kit enfants de doTERRA peut être utilisé dès l’âge de trois mois. Cette information est incorrecte. Ce kit est destiné à partir de trois ans, voire cinq ans selon les cas. Diffuser ce genre de message sans vérification peut exposer des enfants à des risques inutiles.

Et surtout, ne perdez pas de vue l’essentiel : les produits

Il m’arrive d’entendre chez certains leaders :

“Ne perd pas ton temps à te former. On s’en fiche des produits. On vend un rêve. Passe à l'action rapidement”

Et là, on dépasse une ligne.
Parce qu’on ne vend pas des mugs. On parle de substances naturelles puissantes, d’huiles essentielles pures, qui agissent sur le corps, l’émotionnel, l’immunité…

Ce ne sont pas des smarties.

Ces produits exigent du respect, de la rigueur, une vraie formation.
doTERRA fournit déjà de nombreuses ressources souvent en anglais. Mais cela ne suffit pas toujours. Il existe des livres, des formations complémentaires, des contenus spécialisés — à chacun de prendre le temps de se former.

Quand l’appât du gain prend le dessus, le produit devient juste un support à une promesse de liberté, et ce n’est plus du soin, c’est du marketing pur.

Je crois qu’on ne peut pas transmettre ce qu’on ne connaît pas.
Et surtout, on n’a pas le droit de jouer avec la santé des autres par ignorance ou légèreté.

Responsabilité individuelle et légale

doTERRA, en tant qu’entreprise, a clairement cadré son rôle : chaque distributeur est entièrement responsable de ce qu’il partage et affirme.
En cas de fausses déclarations, c’est le distributeur qui est légalement responsable.

Ce n’est pas anodin :

• Aux États-Unis, trois distributrices ont été condamnées pour avoir affirmé que certaines huiles pouvaient guérir ou prévenir le COVID-19, ce qui est interdit et dangereux. Elles ont été poursuivies par la Federal Trade Commission et ont dû payer des amendes.

• De telles pratiques exposent non seulement à des sanctions légales, mais aussi à des conséquences humaines lourdes. Il en va de la sécurité des personnes.

MLM : l’arnaque ne vient pas toujours d’où on croit

Quand on tape “MLM arnaque” sur Google, on tombe sur des milliers de témoignages de personnes déçues, blessées, ou carrément furieuses. Pourtant, l’arnaque ne vient pas toujours de l’entreprise.

Dans beaucoup de cas, ce sont les distributeurs eux-mêmes qui créent le sentiment d’avoir été trompé :

• En ne disant pas tout dès le départ.

• En embellissant la réalité.

• En parlant plus de rêve que de produits.

• En évitant de dire qu’il faut acheter tous les mois pour toucher des commissions.

• En mettant la pression pour recruter vite, au lieu d’éduquer.

Et forcément, quand on découvre les règles après coup, on se sent floué.
On croyait intégrer une communauté de bien-être… on se retrouve avec un abonnement mensuel, des objectifs à atteindre, et un silence gênant autour des vraies conditions.

Ce n’est pas l’entreprise qui ment. C’est parfois l’attitude des distributeurs qui trahit la confiance.

Alors si tu fais partie de ce système, sois de ceux qui parlent clair. Sois de ceux qui respectent les gens. Sois de ceux qui élèvent.

Parce que c’est là que le MLM retrouve sa noblesse : quand on transmet avec lucidité, cœur et transparence.

Pour finir …

Le marketing de réseau peut être une vraie opportunité quand il est vécu avec conscience et intégrité.
Les produits doTERRA sont de grande qualité. Ils peuvent changer une vie. Encore faut-il les connaître, les respecter, les transmettre avec justesse.

Ce n’est pas un raccourci vers l’argent facile.
C’est un chemin de partage, de connaissance, d’humanité.

Alors si vous entrez dans cette aventure, faites-le avec cœur, lucidité, et responsabilité.
Et vous verrez : c’est là que naît la vraie richesse.