Qui je suis

L’Amour Véritable : Un Relais de Fond, Pas un Conte de Fées

Si l’on m’avait dit un jour que je rencontrerais mon plus grand amour sous une apparence qui défie tous les clichés, je ne l’aurais sans doute pas cru. Mon second mari, un ancien légionnaire russe, était tout ce que mon esprit n’avait pas imaginé, et pourtant, il était exactement la personne dont mon âme avait besoin.

Loin des romances idéalisées où tout coule de source, il a été le miroir de mes propres blessures. Pas volontairement, pas consciemment. En étant simplement lui-même, il a réveillé en moi des douleurs enfouies, des souffrances du passé que j’avais longtemps ignorées.

Au début, je me sacrifiais pour lui, je me pliais à ce que je croyais être l’amour. Je pensais que donner sans compter, m’oublier pour l’autre, était une preuve de dévouement.

Mais avec le recul, j’ai compris que je ne faisais que reproduire un schéma. Celui que j’avais connu avec mon premier mari, où chaque effort de ma part était exploité, où mes sacrifices étaient une ressource qu’on épuisait sans scrupule, où l’amour était synonyme d’oubli de soi.

Avec mon premier mari, j’avais été pressée comme un citron, vidée de mon énergie, utilisée sans considération. Mais avec mon second mari, la dynamique était différente. Il ne demandait pas ces sacrifices. Il ne voulait pas que je m’efface, il voulait juste me voir heureuse.

C’est là que j’ai réalisé que le problème ne venait pas toujours des autres. Parfois, nous nous emprisonnons nous-mêmes dans nos anciens schémas.

Pendant longtemps, j’ai cru qu’aimer signifiait trouver quelqu’un qui comblerait ce que je pensais me manquer. Comme si l’amour était un puzzle et que l’autre était cette pièce essentielle qui viendrait enfin tout compléter.

J’ai compris que cette pièce manquante n’a jamais existé, pas plus que le puzzle auquel je croyais appartenir.

L’amour véritable ne consiste pas à chercher un sauveur ou quelqu’un qui remplira nos vides intérieurs. C’est rencontrer une personne qui nous pousse à réaliser que nous avons toujours été complets, et que nous devions simplement nous en rendre compte.

Petit à petit, j’ai appris que l’amour ne doit pas être une souffrance consentie, ni une course à qui donnera le plus. Il doit être un équilibre, un espace où chacun peut s’épanouir sans se perdre.

Avec lui, j’ai grandi. Nous avons grandi. Pas sans difficulté. J’ai appris à poser des mots sur ce que je ressentais, à ne plus me taire pour éviter le conflit, à reconnaître que l’amour n’exige pas de renier qui l’on est.

Nous avons compris que nous ne sommes pas des sauveurs, que nous ne sommes pas là pour combler un vide ou porter l’autre à bout de bras. Nous sommes des coéquipiers.

J’ai longtemps cru que l’amour stable, c’était un amour figé, sans vagues, sans remous. Aujourd’hui, je sais que le véritable amour n’est pas une ligne droite, c’est un relais de fond.

Il y a des périodes où l’un avance plus vite, où il découvre en lui une nouvelle force, une nouvelle sagesse. Alors il tend la main et tire l’autre vers l’avant. Puis, un jour, les rôles s’inversent. Ce qui compte, ce n’est pas qui est en tête, mais le fait que nous avançons ensemble, chacun à son propre rythme.

Avancer ensemble ne veut pas dire se perdre dans l’autre. J’ai compris que mon chemin m’appartient, et que le sien lui appartient. Nous sommes des compagnons de route, pas des moitiés à compléter.

L’amour n’est pas un havre de paix constant. C’est une école. Il ne nous épargne pas de nos blessures, il les fait remonter à la surface pour que nous puissions les affronter.

Je ne sais pas où mon mari en est dans son propre voyage intérieur. Ce que je sais, c’est que moi, je ne m’efface plus pour faire de la place à quelqu’un d’autre.

Le monde ne changera pas par un miracle extérieur, ni par une personne qui viendrait le sauver. Il changera quand chacun de nous prendra la responsabilité de se transformer de l’intérieur.

L’amour véritable n’est pas celui qui nous berce dans une illusion de sécurité. C’est celui qui nous met face à nous-mêmes et nous oblige à grandir.


Quelle huile essentielle pour accompagner ce processus de transformation ?

Ce chemin vers un amour plus authentique, où l’on se découvre soi-même au lieu de chercher une pièce manquante chez l’autre, est profondément émotionnel. Les huiles essentielles peuvent être de précieuses alliées pour nous soutenir dans cette transition intérieure, en aidant à libérer les blessures du passé, renforcer la confiance en soi et cultiver l’ancrage. L’une des plus puissantes pour ce type de travail est pour moi l’huile essentielle de Rose de Damas, il y en a beaucoup d'autres bien évidemment.

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